Coinfection VIH-VHC : Quelle prise en charge ? - 16/02/08
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Coinfection VIH – VHC : Quelle prise en charge ? |
Depuis l’avènement des trithérapies antirétrovirales puissantes, l’infection par le VHC est devenue la principale cause de recours aux soins mais également de mortalité chez les patients coinfectés. Cette évolution implique que soit connu le statut sérologique VHC de tous les patients VIH+. Outre la sérologie, un dosage de l’ARN et une détermination du génotype complètent le bilan virologique. Seul l’examen anatomopathologique de la ponction-biopsie hépatique permet actuellement d’évaluer précisément le degré de fibrose et paraît un préalable indispensable au traitement (ou à l’abstention). L’évaluation de la gravité de la maladie hépatique fait appel à des dosages biochimiques mais également à une étude échographique. Par ailleurs l’analyse rigoureuse des facteurs de co-morbidité doit contribuer à les restreindre (alcool, stéatose, « toxiques »).
Le temps du traitement succède à plusieurs consultations qui ont permis d’écarter les principales contre-indications, de stabiliser la prise en charge VIH, et surtout d’informer les patients des objectifs du traitement et des multiples effets secondaires qui émailleront l’année sous traitement. Le traitement par l’association PEG-interféron + ribavirine doit être rigoureusement surveillé afin d’être adapté en fonction de la tolérance ; les consultations au moins mensuelles sont l’occasion d’un training régulier des patients, source du succès de ces thérapeutiques complexes. Si la guérison virologique peut être espérée chez 25 à 35 % des patients, les non-répondeurs doivent bénéficier d’un suivi régulier. Les traitements d’entretien sont en cours d’évaluation et les nouvelles molécules (antiprotéases) en phase d’essais.
Les patients cirrhotiques (traités ou non) doivent être surveillés au moins semestriellement et référés précocement aux équipes chirurgicales en cas de développement de lésion tumorale ou de décompensation de la maladie hépatique pour évaluation de transplantation.
Coinfection HIV-HCV: which therapeutic strategy is recommended? |
Since the introduction of antiretroviral therapies in HIV patients, associated HCV infection has become the most important factor for therapeutic uses and for death rates. This evolution imposes the analysis of the serologic HCV status in all HIV positive patients. Besides serology tests, ARN dosage and determination of the genotype have become the bases of virologic status. It is only by means of liver biopsy and its pathology analysis that the evaluation of fibrosis degree and the decision for treatment can be established. The evaluation of the degree of severity of the hepatitis must also be based on biochemical tests and on the echography. Diverse factors of co-morbidity must be taken into account (alcoholism, hepatic steatosis, drug addictions) for the therapeutic decision. The duration of therapy is defined after several consecutive consultations showing that there is no major contra-indication, that the HIV treatment can be considered stable, and after having informed the patient on the objectives of the treatment, on its potential side effects for one year treatment. The combination PEG-interferon + ribavirin must be strictly controlled and adjusted as a function of tolerance. Monthly followed consultations permit patient training, and are in favour of successful treatment. Virologic curing is expected in 25 to 35% patients but non-responders must be seen regularly. Chronic treatments and new antiproteases are under evaluation. Cirrhotic patients (treated or not) should be seen at least once every 3 months and in case of the development of tumour or hepatic total failure they must be transferred to surgery teams.
Mots clés : Coinfection VIH-VHC , ponction-biopsie , génotype VHC , fibrose , PEG-interféron
Keywords:
Coinfection HIV-HCV
,
liver biopsy
,
HCV genotyping
,
fibrosis
,
PEG-interferon
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Vol 6 - N° 3
P. 151-163 - septembre 2004 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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